Wikileaks a publié un nouveau lot important de courriels envoyés par Hillary Clinton, candidate à la présidence américaine, depuis sa messagerie privée. Pour Julian Assange, cela permettrait de l’accuser de crime.
Le 4 juillet, jour de la fête nationale aux Etats-Unis, Wikileaks a twitté un nouveau lien qui renvoie sur une archive électronique privée que l’ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, utilisait pour écrire et recevoir des messages sur l’engagement des Etats-Unis lors de la guerre en Irak entre les années 2009 et 2013. Il s’agit d’un nouveau lot de messages diffusés au cours de ces derniers mois après l’acceptation de la Loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act).
Ahead of the #Chilcot report: 1258 Hillary Clinton emails on #Iraq https://t.co/HNnujrB20o
— WikiLeaks (@wikileaks) 4 juillet 2016
Ces révélations ont provoqué un scandale retentissant au sein de la classe politique car Hillary Clinton a été accusée d’avoir opéré de graves violations des règles de sécurité nationale en utilisant une messagerie privée et non pas celle du département d’Etat pour des lettres portant les mentions «secret» et «top secret».
Ces emails révéleraient par exemple que les autorités américaines et notamment Hillary Clinton étaient déterminés à faire chuter Mouammar Kadhafi en 2011,connaissant pertinemment les risques de déstabilisation de la région.
En juin, après qu’Hillary Clinton a battu Bernie Sanders, son rival démocrate dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre prochain, Julian Assange a déclaré que le site qu’il avait fondé possédait assez des «lettres de sa messagerie» pour la «traduire en justice» tout en reconnaissant que la procureure générale des Etats-Unis, Loretta Lynch, ne le permettrait pas.
D’après les révélations des médias américains, l’ex-président Bill Clinton, le mari d’Hillary, a rencontré la procureure générale ce weekend et, bien évidemment, les thèmes qu’ils ont abordés dans leurs discussions restent inconnus du public.
Source : RT