La Nouvelle-Calédonie reste française. 56,4% des électeurs ont voté non au référendum dont les résultats ont été annoncés ce dimanche.

“Une profonde déception pour tous ceux qui croient à la nécessité d’une pleine souveraineté des populations de l’archipel”, a rapidement réagi La France insoumise dans un communiqué.  

Le résultat “montre la profondeur du clivage qui partage les gens sur place”, commente LFI. Ce référendum, prévu par l’accord de Nouméa signé en 1998, était pourtant destiné à favoriser la réconciliation entre Kanak, peuple autochtone du territoire, et Caldoches, population d’origine européenne.

Les parlementaires de la France insoumise ont par ailleurs salué la forte participation à ce scrutin, avant de faire part de leur confiance “dans l’avenir de la paix et de la souveraineté populaire”.

Paix et souveraineté

L’issue de la consultation a toutefois donné lieu a des débordements dans certains quartiers au nord de Nouméa. Quelques voitures ont notamment été incendiées. Les principaux responsables politiques avaient prévenu, en amont des résultats officiels du vote, que le non pourrait inciter une partie de la jeunesse kanak, marginalisée, à des débordements.

La perspective d’une Nouvelle-Calédonie indépendante n’est pas écartée. Les indépendantistes ont affirmé leur volonté d’aller jusqu’au bout de l’accord de Nouméa et de demander l’organisation de deux autres référendum dans les quatre ans à venir.