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Dépression : 4 départements testent le remboursement de psychothérapies de soutien

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Dépression : 4 départements testent le remboursement de psychothérapies de soutien

Pour diminuer le recours aux antidépresseurs, les Caisses primaires d’assurance maladie de Haute-Garonne, du Morbihan, des Bouches-du-Rhône et des Landes vont tester le remboursement de séances chez le psychologue.

Il y a quelques mois, la Haute autorité de santé (HAS) pointait du doigt la prise en charge insatisfaisante de la dépression légère en France. Selon la HAS, les antidépresseurs sont trop souvent prescrits lors d’un épisode dépressif alors qu’une psychothérapie de soutien devrait être conseillée en première intention. Seul hic : bien que leur efficacité soit égale à celle des antidépresseurs, les séances chez un psychologue libéral ne sont pas remboursées. Seules les consultations auprès d’un médecin psychiatre ou dans un centre médico-psychologique (CMP) sont prises en charge, ce qui refroidit un grand nombre de patients qui préfèrent s’en remettre aux médicaments.

20 séances de psychothérapie remboursées

C’est pourquoi un test de remboursement des séances chez le psychologue va être lancé dans les mois qui viennent par 4 caisses primaires d’assurance maladie. Les assurés des CPAM de Haute-Garonne, du Morbihan, des Bouches-du-Rhône et des Landes souffrant de dépression légère à modérée sont éligibles à cette expérimentation, qui s’étendra sur une durée de 3 ans (de 2018 à 2020).

Selon La Dépêche du Midi, qui a interrogé la CPAM de Haute-Garonne, le patient adressé au psychologue par un médecin généraliste pourra suivre 10 séances de psychothérapie de soutien de 30 minutes. Cette prescription pourra être complétée par 10 séances de psychothérapie structurée de 45 minutes si besoin. Au total, ce sont au maximum 20 séances chez le psychologue qui seront prises en charge par la caisse primaire.

Actuellement, les CPAM présentent ce dispositif aux médecins généralistes, psychiatres et aux psychologues concernés. Renseignez-vous auprès de votre médecin généraliste pour connaître la date de début de l’expérimentation dans votre département.

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