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Propos anti-flics : Yann Moix regrette ses “mots grossiers”

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Propos anti-flics : Yann Moix regrette ses “mots grossiers”

Invité sur LCI ce mardi 25 septembre, Yann Moix a fait son mea culpa, trois jours après son échange houleux avec des policiers dans “Les terriens du samedi”.

Ses mots auraient-ils dépassé sa pensée ? Trois jours après s’être attaqué verbalement à des policiers dans Les terriens du samedi, Yann Moix est revenu sur ses propos, sur LCI, ce mardi 25 septembre. Reçu par Audrey Crespo-Mara, le chroniqueur de Thierry Ardisson s’est ainsi défendu : “D’abord, je voudrais dire une chose : ce n’est pas moi qui suis venu dire à la télévision que la police avait peur. Ce sont des policiers eux-mêmes qui sont venus dire ‘nous avons peur.'” Et de poursuivre : “Je disais simplement, avec des mots grossiers que je regrette parce que c’est jamais bien les mots grossiers. Cette façon triviale de parler n’est pas la bonne à mon avis. J’ai manqué d’intelligence sur cette manière de m’exprimer.”

Yann Moix a ensuite expliqué son discours, en employant d’autres mots : “Ce que je voulais dire, c’est que la police n’a pas à venir sur les plateaux de télévision pour dire ‘on a peur’ parce que le signal qui est envoyé sur les lieux dangereux n’est pas le bon. Pour être respecté, la seule chose à éviter c’est de dire que nous avons peur”, a-t-il déclaré.

L’écrivain ne se considère pas comme “anti-flics” pour autant, comme il a tenu à le préciser : “Personne n’est anti-flics dans cette histoire. Être anti-flics n’a aucun sens et aucun intérêt. J’étais en colère. On peut être en colère contre des gens qu’on aime bien et je n’ai absolument rien contre la police parce que je suis et je reste absolument traumatisé par les violences policières que j’ai vues de mes yeux à Calais. Ca a changé ma vision des choses. (…) Ce serait vraiment ignoble que de m’accuser de faire de l’anti-fliquisme toute la journée. S’il y a bien quelqu’un qui s’est attaqué à quelqu’un d’autre qu’à la police, c’est moi. (…) On a le droit de sortir de ses gonds et de se mettre en colère. La preuve, c’est que ça lance un débat.” Et de présenter ses excuses : “Si ça a blessé des gens, j’en suis désolé. Généraliser n’est jamais bon. Prendre des mots comme je les ai choisis, ce n’est jamais bon.”