Après plusieurs semaines de plein soleil et de fortes chaleurs, la végétation souffre. Pelouses jaunies ou complètement grillées, arbres qui se dégarnissent bien avant l’automne… dans les centres-villes les espaces verts perdent de leur superbe.

Ces lieux sont pourtant les meilleurs endroits pour trouver un peu de fraîcheur. Pour continuer à en bénéficier, Meudon a donc fait le choix de maintenir l’arrosage du Parc du château, le seul espace vert de la commune à en bénéficier. 

“Il y a des programmateurs, des systèmes d’arrosage qui sont réglés suivant les périodes auxquelles on veut que ça arrose le parc ou les pelouses”, explique Joseph Crescenzo, agent de maîtrise à Meudon. 

Adapter le type de plantes au climat

A Suresnes, qui compte 46 hectares d’espaces verts, on subit aussi la canicule de plein fouet. La ville a décidé de s’adapter en plantant des essences plus adaptées à la chaleur. 

“On garde du fleurissement parce que c’est ce qui embellit la ville, mais derrière on fait beaucoup de travaux sur les plantes peu consommatrices en eau. On a un changement climatique qui nous fait changer nos choix de plantes qui sont peut-être un peu plus du sud que ce que c’était avant”, indique Thierry Giard, responsable des parcs à la ville de Suresnes. 

Préserver les espaces verts en été est devenu une priorité pour les villes. Avec le réchauffement climatique, il devrait y avoir 25 jours de canicule par en moyenne en 2050.

A Paris, il pourrait faire 4 à 5 degrés de plus à la fin du siècle. Dans ces conditions et alors que la chaleur est encore plus difficilement supportable en ville, la capitale a entrepris de se verdir davantage, avec notamment un programme de végétalisation des bâtiments qui doit contribuer à limiter l’effet d’îlot de chaleur urbain.