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Malbouffe en France : un rapport pour l’avenir

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Malbouffe en France : un rapport pour l’avenir

Il y a trop de sel, trop de gras, trop de sucre et d’additifs dans la nourriture industrielle. C’est le constat du rapport sur la malbouffe en France voté mercredi 26 septembre à l’Assemblée.

D’ici 2030, la France pourrait compter 30 millions d’obèses si l’on ne fait rien. Le rapport sur la malbouffe en France voté à l’Assemblée le 26 septembre alerte sur l’alimentation industrielle. La commission constituée sur demande du groupe La France Insoumise a établit un rapport, dont parle RFI avec Reuters, qui demande à réduire la teneur en sel, en gras, en sucre et en additifs des aliments.

Limiter les effets néfastes de la malbouffe sur la santé

L’objectif ? “Reprendre le pouvoir sur nos assiettes” explique Loic Prud’homme, député LFI et président de la commission d’enquête. La mauvaise alimentation cause du surpoids, de l’obésité, des maladies chroniques. Il s’agit pour les député d’un véritable enjeu de santé publique.

Le rapport souligne aussi que les populations les plus touchées sont celles avec le moins de moyens financiers. Il est urgent de limiter les produits néfastes dans l’alimentation industrielle. Les moyens d’action sont vastes : augmenter le bio dans la restauration collective, ajouter des contraintes à la publicité, mieux informer le consommateur et rendre obligatoire le Nutri-Score, système d’étiquetage industriel. Aujourd’hui facultatif, il consiste à indiquer l’origine de tous les produits et la liste exhaustive de tous les additifs.

Il faudrait commencer par réduire les additifs, aujourd’hui limités à 338. Le rapport demande à baisser ce nombre à 48 d’ici 2025, soit la même teneur que dans l’alimentation biologique actuellement. Mais aussi de limiter davantage les contaminants dans les emballages. Ils pointent du doigt un additif, souvent utilisé et particulièrement néfaste : le dioxyde de titane, en demandant son interdiction.

Le problème du sel

« L’Organisation mondiale de la santé recommande une consommation de sel limitée à 5 grammes par personne et par jour, alors qu’on est aujourd’hui à une fourchette comprise entre 10 et 12 grammes » explique la rapporteuse de la commission, la députée LRM Michèle Crouzet. Elle insiste sur le fait de limiter le sel dans le pain, qui est source de 30% des apports quotidiens en sel en France. Cela dit, la taxe sur les aliments trop salés proposée, n’a pas été retenue.

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