Liberland, un micro-Etat fondé en 2015 et considéré à l’époque comme une blague, a attiré plus de 400 000 sympathisants voulant vivre dans ce pays qui n’a que cinq lois et où les autorités ne contrôlent pas la vie des citoyens.
Cet Etat de de 7 kilomètres carrés, a été fondé en avril 2015 par un Tchèque, Vit Jedlicka, qui a installé son drapeau sur un territoire contesté entre la Serbie et la Croatie. Son objectif ? Y créer ce qu’il considère être un paradis, une zone exempte de toute intervention du gouvernement et presque libre d’impôts, il a frappé l’imagination de gens du monde entier.
This man is setting up a new country in the heart of Europe (where paying tax is voluntary) https://t.co/ROSzBMLzXM
— The Independent (@Independent) 18 avril 2016
Il assure, dans une interview accordée au journal britannique The Independent, que des citoyens du monde entier lui ont adressé une demande de citoyenneté.
Le Liberland aura seulement 5 lois régissant l’intervention de l’Etat concernant la justice, la sécurité et les relations diplomatiques. Les impôts seront payés à titre de contribution volontaire, tandis que les résidents seront libres de fumer de la marijuana, de circuler aussi vite qu’ils l’entendent et de posséder des armes, à condition de ne blesser personne.
Le fondateur de Liberland a passé cette année à rencontrer des politiciens solidaires dans tous les coins de la planète et a créé un site web pour que les gens qui en ont assez de leur gouvernement puissent s’enregistrer et faire un don pour la cause, rapporte l’agence RT. Cependant, il n’a pas pu visiter le Liberland depuis sa fondation, car la police croate a déployé des patrouilles aux frontières du micro-Etat. Depuis avril 2015, elle a arrêté des dizaines des personnes qui tentaient de pénétrer dans ce pays de liberté.
Vit Jedlicka promet d’amener des partisans en si grand nombre que les forces de l’ordre ne pourront pas les arrêter. Actuellement aidé par son cabinet de ministres volontaires, il prépare un «grand événement médiatique» : un festival de musique pour environ 5 000 spectateurs.
Affaire à suivre.