C’était lundi dernier, au micro de notre journaliste Jean-Jacques Bourdin. Jean-Michel Blanquer expliquait qu’il souhaitait “développer” l’enseignement de l’arabe, auquel il comptait “donner du prestige”, comme à d’autres “grandes langues de civilisation” d’ailleurs. Cette déclaration avait suffi à enflammer un certain nombre de consciences à droite. De nombreuses personnalités situés dans ce champ politique, de Luc Ferry à Robert Ménard, en passant par Nicolas Dupont-Aignan, avaient notamment dit y voir une “arabisation” voire une “islamisation” du pays”.
“C’est dommage”
Une semaine après la controverse, le ministre de l’Education nationale a été à nouveau interrogé à ce propos ce lundi matin sur France Inter. “Je pense qu’il y a des mots-clés dans notre société qui sont abrasifs”, a-t-il commencé. “C’est dommage”. Jean-Michel Blanquer a ensuite estimé avoir dit “quelque chose de rationnel”: “Bien sûr il faut combattre le fondamentalisme islamiste, je fais ça toute la journée”.
Il a ensuite renouvelé, évoquant “ces grandes langues de civilisation ayant toute leur place dans le secondaire”: “Nous sommes aussi dans une société où les élèves doivent maîtriser des langues étrangères”.