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Danse au défilé Dior à Paris, Jane Birkin chante pour Gucci 

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Danse au défilé Dior à Paris, Jane Birkin chante pour Gucci 

Chez Dior, la chorégraphie de jupes aériennes se mêle à un spectacle de danse moderne. Jane Birkin chante lors d’un défilé Gucci dans un célèbre théâtre parisien: la performance est au rendez-vous au premier jour de la Fashion week parisienne

La directrice artistique des collections femme de Dior, l’Italienne Maria Grazia Chiuri, s’est associée à la chorégraphe israélienne Sharon Eyal pour présenter la collection printemps-été 2019 inspirée de la danse comme “acte libérateur” incarnée par Isadora Duncan, Martha Graham ou Pina Bausch qui ont révolutionné leur discipline. Les modèles en robes évanescentes ont frôlé les danseurs dans la brume et une pluie de pétales en papier sur une scène montée spécialement pour ce défilé dans l’hippodrome de Longchamp, dans l’ouest de Paris. 

Pour Maria Grazia Chiuri, cette mise en scène est un moyen de faire vivre le moment aux invités qui “le ratent souvent” en prenant les looks en photo avec leurs smartphones.

Gucci fidèle à son style des années 70

La marque italienne Gucci, fleuron du groupe de luxe Kering basé en France, a fait cette fois une infidélité à Milan, où la Fashion week vient de s’achever, pour présenter sa collection lors de la semaine parisienne. Les abords du célèbre théâtre le Palace ont été à cette occasion pris d’assaut par les fans de la griffe qui ont acclamé le chanteur pop sud-coréen Kai à la sortie du show. 

Fidèle à son son style kitsch des années 1970 qui a fait son succès auprès de la génération Y, le directeur artistique de Gucci, Alessandro Michele, a fait défiler des personnages dans des tenues farfelues. Le show démarre par des séquences d’un film avant-gardiste de style Andy Warhol, le bal des extravagances est suspendu pour quelque minutes pour que Jane Birkin chante, au milieu de la salle de spectacle, “Baby alone in Babylon”.  Sacs à main Mickey Mouse, sous-vêtements portés à l’extérieur, abondance de plumes et paillettes, couleurs vives, ce style ludique et luxuriant est à l’opposé du chic sobre de Maria Grazia Chiuri. 

“En ce moment tout paraît virtuel, mais chez nous les choses sont souvent faites à la main, les imprimés floraux Dior, les effets tye and dye sur les tissus… Notre technique est très couture, exclusive, pas industrielle”, a souligné la créatrice dans une interview à l’AFP. 

Les bodys, justaucorps et combinaisons se déclinent dans de nombreuses nuances de couleur chair, pour correspondre à la couleur de la peau de chaque modèle. Maria Grazia Chiuri dit choisir de “fortes personnalités” et crée un look spécifique pour chacune d’entre elles. Ces basiques des danseuses se portent avec des pièces de collection comme de longues jupes aériennes, souvent plissées – hommage aux codes de la maison Dior-, des robes transparentes ou des jeans amples. 

“Donner à tous les vêtements une touche humaine”

Printemps oblige, les fleurs – roses, muguets ou marguerites sont très présentes, en imprimé en tye et dye pour un côté plus léger ou brodées avec des morceaux de plumes. “Nous avons eu l’idée de la liberté (…). Le look classique Dior est devenu plus léger”, explique la créatrice à l’AFP. “Danser est une chose naturelle, cela fait partie de toutes les cultures. Nous avons essayé de donner à tous les vêtements une touche humaine”.

Les robes couleurs pastel, en tulle et en jersey – tissu utilisé pour la première fois par Maria Grazia Chiuri-, sont évanescentes, le corset est remplacé par un maillot de corps pour des mouvements libres et naturels. Une partie de la collection est inspirée du hip-hop, le jean soulignant une silhouette décontractée. Les baskets en néoprène sont ultra souples.

Les chaussures évoquent aussi la danse: les ballerines aux rubans tressés jusqu’à la cheville rappellent les pointes, d’autres se reposent sur un talon ou une semelle transparents en Plexiglas pour donner l’illusion que les mannequins marchent pieds nus. 

Sur les cheveux- bandeaux ou rubans griffés Christian Dior en serre-tête, hommage aux exercices de la danse. Mais aussi un béret, très parisien, tricoté en lin par le chapelier Stephen Jones qui travaille depuis longtemps avec la maison Dior. “Cela ne chauffe pas en été, mais donne le look”, explique-t-il à l’AFP. 

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