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Damas accuse la Turquie de ne pas respecter l’accord sur la zone-tampon d’Idleb

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Damas accuse la Turquie de ne pas respecter l’accord sur la zone-tampon d’Idleb

La tension monte entre la Syrie et la Turquie après les accusations portées par Damas qui estime qu’Ankara ne respecte pas ses engagements dans la province rebelle d’Idleb, ce que dément la diplomatie turque et minimise la Russie.

La Syrie a accusé la Turquie, lundi 29 octobre, de ne pas respecter ses obligations dans le cadre de l’accord conclu avec la Russie sur la création d’une zone-tampon dans la province d’Idleb, dernier bastion des rebelles syriens dans le nord-ouest du pays.

“Les terroristes sont toujours dans cette région avec leurs armes lourdes, et c’est un indicateur du refus de la Turquie de remplir ses obligations”, a affirmé le chef de la diplomatie syrienne, Walid al Moualem, cité tard lundi soir par l’agence officielle de presse Sana.

>> À voir : Syrie : le brouillard d’Idleb

La Turquie a démenti ces accusations. À Istanbul, où il s’exprimait lors d’une conférence de presse, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a affirmé au contraire que l’accord se poursuivait conformément à ce qui avait été décidé et que sa mise en œuvre n’était pas source de difficultés. Il a ajouté que si des groupes armés présents à Idleb s’en écartaient, la Turquie interviendrait.

Moscou défend Ankara

Le Kremlin a noté pour sa part que la Turquie faisait de son mieux pour remplir ses obligations “difficiles” dans l’établissement de cette zone démilitarisée.

“Nous ne voyons pas de menace jusqu’à présent”, a ajouté Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe. “Malheureusement, tout ne se déroule pas comme prévu”, a-t-il poursuivi.

>> À lire : Accord russo-turc à Idleb : une application incertaine

L’accord russo-turc conclu en septembre a permis de repousser une offensive qui semblait alors imminente des forces pro-gouvernementales syriennes sur la province où vivent trois millions de personnes.

Il prévoit la création d’une zone démilitarisée courant sur 15 à 20 km à l’intérieur du territoire tenu par les rebelles, et d’où les armes lourdes doivent être retirées.

Avec Reuters

Première publication : 30/10/2018

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