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Applis cosmétiques : une expertise mise en cause

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Applis cosmétiques : une expertise mise en cause

Les applications cosmétiques séduisent les consommateurs soucieux de connaître la composition de leurs crèmes. Mais peut-on vraiment se fier à ces applis ? Pour la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), les applis existantes pèchent sur plusieurs points et peuvent induire en erreur l’utilisateur.

Salicylate de benzyle, Cetearyl alcohol , cylcomethicone… Décrypter l’étiquette d’un soin cosmétique est tout un art, voire une entreprise hasardeuse. Ceux qui ne maîtrisent pas le jargon “cosméto-latin” et souhaitent y voir plus clair dans le charabia des ingrédients peuvent désormais se tourner vers les applis cosmétiques. Et ils sont de plus en plus nombreux à le faire, signe de la demande de transparence des consommateurs, inquiets de la composition des produits de leur salle de bain.

Parmi les applications en vogue, citons par exemple Yuka, qui a élargi son créneau pour passer de l’alimentaire aux produits cosmétiques, QuelCosmetic (développé par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir), CleanBeauty, ComEthics ou Inci Beauty. La plupart évaluent les ingrédients d’un produit donné après analyse du code-barre. L’objectif étant de savoir si le produit qu’on applique sur la peau est bon pour nous ou à éviter.

Problème, si elles sont censées décrypter les cosmétiques, ces applications ne font pas l’unanimité. Peut mieux faire, estime par exemple la Fédération des Entreprises de la Beauté (Febea). Le syndicat professionnel des entreprises de beauté et de bien-être met en garde contre certaines fausses informations véhiculées par ces outils. “Nombre d’informations figurant dans les applications sont à ce jour erronées, obsolètes, partielles voire inappropriées, ou reposent sur des bases sans fondement scientifique robuste et/ou sur des algorithmes inappropriés”, a-t-elle déploré dans un communiqué le 19 octobre. Pire, certaines applis cosmétiques se contredisent sur un même produit, dixit la Febea, “entretenant une confusion du consommateur”.